Dans le Voici de cette semaine, le Masterchef Yves Candeborde nous explique le profond malaise qu'il a ressenti après les propos de la ministre Nicole Bricq. Au sujet de l'europe, du racisme, de la connerie ambiante qu'il règne en France? Non, Nicole Bricq aurait dit que la bouffe de l'Elysée était 'dégueulasse'.
Bon à priori, c'est pas bien grave. Elle est peut-être tombée sur le jour 'oeufs-épinards', comme nous à la cantoche, ZE plat que tu pouvais pas bouffer tellement rien qu'à le regarder, t'avais envie de gerber.
Mais ce qui le 'dérange profondément', Candeborde, c'est surtout que ce soit une ministre de gauche qui tienne ces propos : 'C'est très problématique pour moi d'entendre des gens de gauche se permettre de critiquer de façon désagréable quelqu'un qui a travaillé'.
Parce que venant d'un mec de droite, ce genre de propos est plus attendu, tu vois. Qu'un mec de droite soit grossier et dénigre le travail des gens, quand même, c'est plus logique. Quand tu es de droite, tu es censé être arrogant, rire des losers payés au smic, et cracher dans ton vin à 150 boules la bouteille. Tu te casses du dîner en disant que c'était dégueulasse, bon, t'es de droite donc ça passe.
Alors qu'une ministre de GAUCHE, nan mais, pour qui elle se prend?? Déjà qu'elle a bien de la chance de bouffer à l'Elysée plutôt qu'au Flunch, hein. Elle avale son homard avarié et elle dit merci, steuplait.
Bref, je vois pas le rapport entre le fait de critiquer de la bouffe et ton bord politique.
Version de droite : 'C'est un chef étoilé qui nous a servi cette merde? Je vais me casser de ce pays où les gens savent plus bosser!
Version de gauche : 'Bon c'était pas terrible mais bon le chef a bossé, on va le féliciter?'
N'importe quoi.
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