vendredi 11 avril 2014
Conduire rend-il con?
Il y a dans la vie des micro-événements qui révèlent nos instincts meurtriers. Parmi la multitude de situations propices à un gros énervement, la conduite semble éveiller, chez nombre de nos concitoyens, le gêne de la connerie pure.
Situation : vous roulez sur la voie de gauche sur une 4 voies limitée à 110 kms/h. Il y a du monde, donc vous êtes précisément à 110km/h vous-même, histoire 1) de ne pas s'emplafonner le mec devant, 2) de ne pas vous faire flasher. Et là...un(e) connard/nasse arrive en trombe sur votre pare-choc, et vous fait des appels de phare pour que vous dégagiez fissa, genre il/elle roule à 140 et n'a pas de freins sur sa caisse.
C'est normal : Vous avez une grosse envie de piler (hé hé), et de voir sa tronche s'encastrer dans son pare-brise.
Ce que vous faites : vous vous rabattez sur la droite et laissez passer les beaufs, soupir. Vous pouvez néanmoins vous permettre un petit 'middle finger' pour vous soulager, ça mange pas de pain:)
Autre exemple d'une journée qui commence bien : vous cherchez une place pour déposer votre fils à l'école, il est 8h40 pour un début des cours à 8h30, vous êtes déjà sereine. Ouf, une place se libère in-extremis de l'autre côté du trottoir, je mets mon cligno et j'attends que la voiture s'en aille. Et là... le temps de votre mini-manoeuvre, une caisse surgie de nulle part se gare direct dans VOTRE place.
Fantasme: vous descendez tranquillement de votre bagnole, vous attrapez la malpolie par le col et vous lui flanquez un bon coup de boule pour lui apprendre la vie.
Ce que vous faites : vous l'engueulez mais elle sort en trombe de sa caisse et se barre en courant. Vous pétez discrètement son rétro (bon ok, c'est aussi dans la partie 'fantasme', si on peut plus rigoler...).
Moralité : moins on prend sa bagnole, mieux on se porte. Ce petit billet est sponsorisé par la sécurité routière ;)
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